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Être formateur en 2021

07/06/2021 | Boost your team

Quel est l’impact de la crise sanitaire sur le métier de formateur ?

Nous subissons depuis plusieurs mois maintenant des changements qui ont énormément bousculé le secteur de la formation professionnelle et de ses acteurs dont fait partie intégrante le formateur.

En effet, les formateurs ont dû s’adapter rapidement dans ce contexte si particulier, pour voir naître de nouveaux enjeux, de nouveaux challenges ainsi que de nouvelles méthodes pédagogiques et d’apprentissage. Les actions de formation ont pris un nouveau tournant et les formateurs doivent en permanence s’adapter, s’informer, voire même se former pour continuer à exercer leur métier et être cohérents auprès des apprenants.

À l’heure où certains apprenants sont déboussolés, le formateur se doit de rester un soutien infaillible dans le développement de leurs compétences, dans l’évolution de l’apprentissage même à distance. Accompagner étant toujours le maître mot, mais accompagner différemment. C’est-à-dire, aller puiser dans ses ressources personnelles, dans l’innovation, dans l’inventivité, dans une dynamique positive permettant d’avancer ensemble.

De nouveaux outils afin de faire face aux changements imposés :

Des outils, nécessitant la maîtrise de supports numériques, informatiques et digitaux. Les nouvelles modalités de formation, telles que la Formation à Distance, le E-Learning, le Mix-Learning, le Blended-Learning ou encore le Digital-Learning sont mises à l’honneur au vu des circonstances épidémiques que rencontrent notre pays.

Pour cela, le formateur doit se familiariser avec les plateformes LMS. Elles permettent de diffuser et de dispenser le contenu des cours en ligne via divers supports, audio, vidéo, écrits … Une ingénierie qui n’est pas forcément innée pour tout le monde et qui demande l’acquisition de nouvelles compétences pour certains.

Les transformations du métier

Elles sont très significatives, notamment concernant l’impact des pratiques et des actions de formations. La pression était à son comble, surtout lors du premier confinement, les formateurs ont eu une immense charge de travail pour adapter leurs cours. La réactivité et la détermination sont des moteurs qui les ont portés tout le long et jusqu’à ce jour.

Les conséquences de cet épisode de crise sanitaire auraient pu être catastrophiques. Effectivement, les besoins et les attentes des formateurs n’ont été que très peu suivis finalement.

Pour cette raison, le CRF (Contrat Régional de Filière) a été mis en place avec les objectifs suivants :

  • Améliorer la pertinence, la cohérence et la lisibilité de l’offre de formation professionnelle et garantir une continuité pédagogique pour tous les publics quelle que soit leur situation,
  • Fédérer les acteurs de la formation qui contribuent à l’évolution et la transformation des différents modes d’apprentissages ;
  • Favoriser la mutualisation d’équipements onéreux, le partage des espaces et des outils de formation,
  • Intégrer les entreprises dans l’écosystème de la formation afin de favoriser l’émergence « d’entreprises apprenantes »,
  • Développer les interactions et les partenariats entre les prescripteurs, les organismes de formation et les acteurs de l’information, de l’orientation et du conseil,
  • Faciliter la connaissance des dispositifs, la construction de parcours fluides, continus et sécurisés.


Les formateurs sont les éléments clés dans le secteur de la formation professionnelle. Ils le sont même davantage devenus depuis que nous traversons cette crise sanitaire. Le métier qu’ils exercent sollicite des compétences professionnelles expertes et des qualités humaines qui renforcent indéniablement leurs savoir-faire & savoir-être.


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